Le vrai du faux

La chasse aux mythes

De nombreux bruits circulent à propos de Linux. Une mise au point pour démêler le vrai du faux.

Linux ne plante jamais : Vrai et faux

Linux, au sens strict, n'est que le noyau du système, prévu initialement pour tourner en mode texte. Bien configuré, il peut tourner des années sans planter. Ce qui plante, ce sont les programmes en mode graphique, ou encore les bureaux. Au risque de devoir éteindre et rallumer, quand le clavier ne répond plus.

Il n'y a pas de virus Linux : Vrai

Les rarissimes virus qui circulent ne peuvent de toute façon guère abîmer plus que le compte de l'utilisateur en cours, sans atteindre le système. Les antivirus que l'on trouve sous Linux sont en fait écrits pour détecter, lors de leur passage sur un serveur de messageries Linux, les virus... Windows !

Linux est sécurisé : Vrai et faux

Si on conserve l'installation par défaut, un serveur Linux est au moins aussi poreux qu'un serveur Windows NT. Mais, du fait de la publicité de ses sources et de la transparence de son fonctionnement, une fois bien configuré, il devient une forteresse.

On n'a pas besoin d'un gros micro-ordinateur : Faux

A moins d'aimer le mode texte style MS-DOS. En fait, les interfaces graphiques, avec leurs outils et applications, nécessitent au moins 32 Mo de mémoire vive et 1 Mo de libre sur le disque dur. Et la dernière, Mandrake, a été compilée uniquement pour les Pentium.

Il faut parler anglais : Faux

Toutes les distributions incluent le choix de la langue française au démarrage. Quant aux documentations, revues et ouvrages en français, ils pullulent. Seuls les documents d'un haut niveau de technicité n'ont pas été tous traduits.

Linux est gratuit : Faux

Il conviendrait de dire plutôt : "La distribution de Linux est libre, pourvu qu'on respecte la propriété intellectuelle et qu'on fournisse les codes sources des programmes". En ce sens, les Wordperfect ou Star Office ne sont pas libres : ils peuvent être obtenus gratuitement, mais leur code source est jalousement tenu secret. A la grande colère de Richard Stallman, fondateur du projet GNU et de sa licence GPL.